« L’état des lieux de l’inclusion financière et les perspectives de la finance digitale en Côte d’Ivoire. » C’est le thème du symposium qui s’est tenu ce jeudi 28 juin aux II Plateaux, espace Latrille Events, organisé conjointement par le ministère de l’Economie et des Finances, le groupe consultatif d’assistance aux pauvres de la Banque mondiale et MicroSave. Le représentant du directeur des opérations de la Banque mondiale a révélé, à l’entame des travaux, que « la Côte d’Ivoire a progressé en matière d’inclusion financière au cours des dernières années. Selon le Global Findex, indique l’économiste Mauricette, en 2017, environ 41% de la population adulte ivoirienne déclarait posséder un compte dans une banque, une institution de microfinance ou un compte mobile money. « Bien que l’inclusion financière se soit nettement améliorée depuis 2014, date à laquelle 34% de la population adulte était financièrement incluse, la Côte d’Ivoire accuse encore un retard de important par rapport à des pays comparables comme le Ghana (58%) et le Kenya (82%) », a souligné le représentant de Pierre Laporte.
Les précisions du DG du Trésor
Le directeur général du Trésor et de la comptabilité publique, Assahoré Kona Jacques qui représentait le ministre de l’Economie et des Finances, Adama Koné, précisera, s’appuyant sur des données de la BCEAO, que le mobile money a enregistré en 2017 un taux de croissance de 8,1% par rapport à 2016. La proportion de la population ivoirienne détenant un compte mobile money est estimée à 35% les transactions financières par ce biais sont passées de 4507,1 milliards Fcfa en 2016 à 6372,9 milliards Fcfa en 2017, soit un taux de croissance de 41,4%. Alors que le taux de bancarisation en Côte d’Ivoire est estimé à 19,7% et le taux de pénétration de la microfinance à 10% en 2016.
Assahoré Konan Jacques a réaffirmé l’engagement de l’Etat ivoirien à renforcer l’accès des populations vulnérables aux services financiers, faisant remarquer qu’une frange importante de la population ivoirienne est exclue du système financier classique.
Un objectif à portée de main
Cet objectif est à la portée de la Côte d’Ivoire, à en juger par les propos de l’économiste de la Banque mondiale, vu le potentiel immense dont elle dispose. Elle peut, rassure-t-il, se hisser au niveau au niveau des pays cités en exemple, avec le soutien de la Banque mondiale qui reste un partenaire engagé pour contribuer au renforcement de l’inclusion financière. Elle accorde en effet un soutien technique à l’Etat ivoirien dans la mise en œuvre de sa stratégie nationale d’inclusion financière grâce au programme FISH (Financial inclusion support framework). Aussi l’institution de Bretton Woods entend-elle poursuivre, grâce à un projet axé sur les résultats du FISH, son appui dans la mise en œuvre d’activités clés dans le domaine de l’inclusion financière telles que la numérisation des paiements gouvernementaux, les campagnes de protection des consommateurs et le renforcement du registre des garanties.
Emmanuel Akani
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Professeur titulaire et Directeur du Laboratoire d’ingénierie financière de l’Université Laval (LABIFUL) au Canada
Prof. Issouf SOUMARÉ est Professeur titulaire et Directeur du Laboratoire d’ingénierie financière de l’Université Laval (LABIFUL) au Canada. Il est également le Président-Fondateur de l’INSTITUT SOUMARÉ DE LA FINANCE et de l’UNIVERSITÉ SOUMARÃâ... Lire la suite Voir plus
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