Quelle est la relation entre l’endettement et la croissance économique en Côte d’Ivoire ? Comment le stock de la dette influence-t-il les performances économiques de la Côte d’Ivoire ? Le pays a-t-il amélioré le cadre de gestion de la dette publique depuis l’atteinte du point d’achèvement de l’initiative PPTE ? Les acteurs non étatiques sont-ils impliqués dans le processus d’amélioration de la gestion économique efficace en Côte d’Ivoire ? Quelle est la contribution des acteurs non étatiques tels que les organisations de la société civile dans l’amélioration de la gouvernance économique ? Ce sont là les interrogations qui serviront de fil conducteur lors du séminaire organisé ce vendredi 27 juillet à l’hôtel Azalai, Abidjan Marcory, par la Cellule d’analyse de politiques économiques du CIRES (CAPEC), sur le thème : « Gouvernance économique, endettement et croissance a long terme en Côte d'Ivoire. »
A travers cette rencontre placée sous le parrainage du ministre de l’Economie et des Finances, Adama Koné, la CAPEC engage la réflexion, d’une part sur les facteurs de gestion optimale de la dette et du déficit public, et d’autre part sur le rôle des Acteurs non étatiques (ANE) dans le renforcement de la gouvernance économique en Côte d’Ivoire. Il sera procédé au cours des travaux à la présentation des résultats de deux études réalisées par l’équipe de la CAPEC au cours de l’année 2017-2018, dans le cadre d’une convention signée avec la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBF) et financée par la Banque africaine de développement (BAD). La CAPEC crée ainsi un cadre d’échanges des connaissances sur des sujets d’intérêt pour aussi bien le décideur politique que pour toutes les parties prenantes au processus du développement économique et social en Côte d’Ivoire.
Le taux de croissance la dette s’accélère, la gouvernance s’améliore…
Pour planter le décor, la CAPEC dirigée par le professeur Alban Ahouré souligne que « certes l’endettement reste encore à un taux relativement faible, la gouvernance économique s’améliore et les perspectives de croissance économique sont toujours reluisantes. Mais le taux de croissance de la dette (42%, loin des normes communautaires Uemoa de 70%) s’accélère quelque peu avec la nécessité de mettre en œuvre la seconde génération du PND et de ses programmes connexes. La gouvernance s’améliore, mais en restant encore à un niveau négatif pour l’ensemble des 6 indicateurs suscités : par exemple en 2014, l’indicateur d’efficacité de l’action gouvernementale est à -0,78, étant parti de -1,21 en 2008, lorsque sur la même période l’indicateur de qualité de la régulation passait de -0,89 à -0,62. » Les débats s’annoncent donc houleux entre représentants de l’Etat, chercheurs et acteurs de la société civile, notamment lors de la restitution des résultats de l’étude sur l’« analyse des effets de l’endettement et du déficit budgétaire sur la croissance de la Côte d’Ivoire à long terme. »
Emmanuel Akani
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Professeur titulaire et Directeur du Laboratoire d’ingénierie financière de l’Université Laval (LABIFUL) au Canada
Prof. Issouf SOUMARÉ est Professeur titulaire et Directeur du Laboratoire d’ingénierie financière de l’Université Laval (LABIFUL) au Canada. Il est également le Président-Fondateur de l’INSTITUT SOUMARÉ DE LA FINANCE et de l’UNIVERSITÉ SOUMARÃâ... Lire la suite Voir plus
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