J3A PARTNERS, première banque d’affaires européenne exclusivement dédiée au financement à moindre coût des entreprises africaines, annonce à travers un communiqué dont  copie est parvenue à Minutes Eco, le lancement de ses activités. La banque structure et arrange des emprunts obligataires par placement privé de 25 à 500 millions d’Euros à des taux de 6% pour une maturité de 5-7ans qu’elle place à travers ses partenaires auprès des investisseurs institutionnels européens, américains et asiatiques. Elle a pour vocation de pallier des faiblesses des entreprises africaines par la création du concept d'Euro PP Emerging Africa, avec une normalisation spécifique (canevas de minimisation du risque de crédit) pour les rendre attirantes pour le capital privé européen.

Ces faiblesses ont été identifiées sur la base d’un constat qui se décline en quatre points, précise la banque d’affaires.  J3A PARTNERS note que l’accès au crédit bancaire est un parcours du combattant pour la plupart des entreprises africaines. Et celles qui y arrivent paient des taux d’intérêts très élevés en retour. Aussi, les marchés financiers africains qui auraient dû être l’alternative ne sont ni assez matures ni assez liquides pour un financement optimal des entreprises africaines. En outre, le financement des entreprises privées africaines avec les capitaux venus des pays développés se fait à presque 100% par le private equity. « Ce qui a pour conséquences pour les dirigeants historiques ou porteurs des projets, une perte de contrôle ou des parts desdites entreprises », souligne le communiqué. Enfin, quatrième point, c’est le manque d’interlocuteur de confiance pour minimiser les facteurs de risques supposément élevés du point de vue des investisseurs occidentaux et qui rend presqu’impossible pour les entreprises africaines l’appel à capitaux privés auprès d’institutionnels internationaux.

Les dirigeants de J3A PARTNERS qui ont longuement planchés sur ces questions sont persuadés que le dispositif mis en place rassurera les investisseurs internationaux sur la capacité de remboursement des entreprises africaines et permettra à ces dernières de garder leur autonomie tout en se finançant à moindre coût par rapport aux autres types de financement existants.

Emmanuel Akani