Une centaine de représentants des pays africains ayant participé à la conférence « ease for doing business in Africa », organisée conjointement à Abidjan par le groupe de la banque mondiale et le ministère de l’Economie et des Finances, ont visité, à la fin des travaux, le Centre d’appui et de développement des entreprises (CADE) de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI). Au 2e étage de la Maison de l’entreprise qui abrite le centre, ils ont pu découvrir les prouesses du Projet d’incubation des jeunes entrepreneurs (PRODIJE),  à travers des réalisations de jeunes pensionnaires aussi innovantes qu’ingénieuses.

Le directeur général de la CGECI, Vaflahi Méité, a indiqué au cours de la visite que la  confédération, dans sa mission, met l’accent sur la promotion de l’entrepreneuriat national.  Cette action se fait à deux volets, le premier étant à l’endroit d’entreprises déjà existantes qui doivent être consolidées pour en faire des champions nationaux. Le deuxième niveau consiste à favoriser l’éclosion de jeunes entreprises.

Le socle de cette action de promotion de l’entrepreneuriat, dira Vaflahi Méité, c’est le centre d’appui et de développement des entreprises.  Par ailleurs, pour ce qui concerne l’entrepreneuriat des jeunes, la CGECI dispose de plusieurs outils. L’un consiste à organiser des compétions de plan d’affaires, notamment la Business plan compétition (BCP) qui permet d’identifier des jeunes entrepreneurs qui ont de projets. Après une sélection qui se fait suivant un processus rigoureux, la cgeci accompagne les meilleurs projets dans leur réalisation.

L’autre instrument, poursuit Vaflahi Méité, a trait à l’incubation des entreprises, qui revient à identifier des jeunes qui ont du potentiel, qui ont des projets qui peuvent être accompagnés. « Nous les aidons, par des formations, à maturer leurs projets, à bien comprendre les outils de gestion d’une entreprise et si possible, nous les accompagnons dans l’accès au financement et l’accès au marché », a souligné le directeur général de la CGECI.  

L’étape suivante de l’accompagnement, c’est au niveau de l’accélérateur. Les entreprises sélectionnées et qui sont en activité passent dans un processus d’accélération, qui consiste à les mentorer par des gens qui sont en activité, « des coachs qui leur permettent, dans leur secteur d‘activité, de faire le saut qualitatif. »

Ces différentes activités, conclut Vaflahi Méité, permettent à la CGECI d’atteindre l’objectif global de donner plus d’opportunités aux jeunes prteurs de projets et donc contribuer à résorber le problème de l’emploi jeunes qui n’est pas spécifique à la Côte d’Ivoire. Tous les pays africains sont concernés. D’où l’espoir que l’exemple du CADE et de PRODIJE inspire d’autres Etats. Il s’est disposé également à écouter des suggestions et observations des illustres  visiteurs pouvant aider à améliorer la performance des instruments d’accompagnement des entrepreneurs mis en place par le patronat.

Emmanuel Akani