Le secrétaire d’Etat, invité ce vendredi 10 mai des Rendez-vous du gouvernement, àl’auditorium de la Primature, a soutenu que « beaucoup d’efforts d’amélioration de la gestion des finances publiques ont été faits, qui concernent aussi bien les régies financières engagées dans un processus de modernisation àtravers la digitalisation que les entreprises du portefeuille de l’Etat dont le cadre de gestion est constante amélioration. » Les réformes engagées ont permis d’atteindre des résultats appréciables en termes de recettes fiscales (direction générales des douanes (DGD) et direction générale des impôts (DGI) confondues) qui sont passées de 2.213,0 milliards en 2012 à3.947,3 milliards en 2018.
A propos des entreprises du portefeuille de l’Etat, Moussa Sanogo note une amélioration de la gouvernance, qui se traduit par une meilleure communication financière, un meilleur fonctionnement des organes d’administration et la performance financière. Le résultat net est en effet passé d’un déficit de 54 milliards FCFA en 2014 àun bénéfice de 70 milliards FCFA en 2017 au niveau des participations de l’Etat, relève le membre du gouvernement. Les 82 entreprises qui composent le portefeuille pourront ainsi participer davantage au financement du budget de l’Etat.
Un fonds d’investissement pour aider les entreprises publiques
« Avec tous les efforts qui sont déployés, nous pouvons dire que nous évoluons dans le bon sens. Mais connaissant le potentiel de notre pays, qui est beaucoup plus important, nous pensons que nous devons faire deux àtrois fois plus. Ce sont des choses qui vont figurer dans la réforme de l’entreprise publique et – affirme Moussa Sanogo - qui vont nous permettre de les cantonner dans un fonds d’investissement qui pourra les aider àdesserrer les contraintes en matière de financement. »
Comme toute entreprise, il pense que les entreprises àparticipation doivent avoir pour vocation de se développer et d’avoir une expertise qui leur permet de rafler àl’échelle internationale des appels d’offres dans leur secteur d’activité.
Pour ce qui concerne la transparence dans l’accès àla commande publique, le secrétaire d’Etat – qui a exposé en présence du ministre de l’Economie et des Finances Adama Koné, et du représentant résident du FMI – a démontré que les mesures prises par le gouvernement en vue de réduire l’usage de la procédure dérogatoire de gré àgré pour l’attribution des marchés ont permis d’atteindre des bons résultats. « On est passé de 25% de marchés passés par gré àgré en 2015 à10% en 2018 et en mars 2019 nous sommes en dessous de ce chiffre », s’est félicité Moussa Sanogo. En outre, les mesures fiscales en faveur de la création de l’emploi qui donnent des résultats, le niveau étant actuellement de 7000 emplois par mois.
Favoriser la participation des PME aux marchés publics
Le secrétaire d’Etat a aussi énuméré les mesures visant àfavoriser la participation des PME aux marchés publics, et partant, àaider ce vivier qui constitue 82% des entreprises en Côte d’Ivoire àse développer et àcréer des emplois. Ces mesures portent notamment sur la réservation de marchés aux PME par fixation d’un quota de 20% du montant des marchés àaccorder aux PME ; et l’octroi d’une marge de préférence de 5% pour la sous-traitance locale. « Avant 2018, ce sont 42% des marchés publics qui étaient accordés aux PME. Sur la fin 2018, on a un peu baissé un peu parce qu’il s’agissait de travaux BTP pour lesquels les PME ne sont pas outillées », a précisé Moussa Sanogo.
Aussi, dans le cadre d’un appel d’offres, toute autorité contractante doit appliquer une marge de préférence d’un taux ne pouvant pas excéder 5% àune offre présentée par un soumissionnaire qui prévoit de sous-traiter au moins trente pour cent (30%) de la valeur globale du marché concerné àune petite et moyenne entreprise locale. Il faut noter également l’allègement dans l’exigence des pièces administratives lors de la soumission.
Emmanuel Akani
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Professeur titulaire et Directeur du Laboratoire d’ingénierie financière de l’Université Laval (LABIFUL) au Canada
Prof. Issouf SOUMARÉ est Professeur titulaire et Directeur du Laboratoire d’ingénierie financière de l’Université Laval (LABIFUL) au Canada. Il est également le Président-Fondateur de l’INSTITUT SOUMARÉ DE LA FINANCE et de l’UNIVERSITÉ SOUMARÃâ... Lire la suite Voir plus
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