Le président portugais, Marcelo Rebelo De Sousa, en marge de la visite d’Etat qu’il a effectuée en Côte d’Ivoire, a participé le jeudi 13 juin, à la Maison de l’entreprise, au Plateau, à la 5^e Ã©dition du forum ivoiro-portugais. Il était accompagné en ces lieux du vice-président de la République, Daniel Kablan Duncan. La forte délégation d’hommes d’affaires présente a pu découvrir les opportunités d’affaires dont regorge la locomotive de l’Uemoa. Notamment dans les domaines de l’Agro-industrie, du Tourisme, du Bâtiment et des travaux publics.

« Ce potentiel d’investissement en Côte d’Ivoire est bien réel et mérite d’être exploité. Notre organisation est donc disposée à collaborer avec le secteur privé portugais, pour ensemble, saisir toutes ces opportunités », a lancé aux hommes d’affaires portugais le président de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI), Jean Marie Acka. Il rêve de voir très rapidement émerger de nouvelles entreprises de droit ivoirien, à capitaux portugais ou mixtes, fruits d’excellents partenariats ou alliances stratégiques conclues entre entreprises ivoiriennes et portugaises.

« Pour jouer pleinement sa partition et saisir toutes les opportunités que lui offre son statut de porte d’entrée et de locomotive économique de notre sous-région de l’UEMOA (80 millions d’habitants) et de la CEDEAO (300 millions d’habitants), le secteur privé ivoirien est ouvert au partage d’expérience et demandeur de transfert de modèles réussis », a insisté le président de la CGECI, rassuré que les entreprises portugaises peuvent contribuer énormément à l’atteinte des objectifs.

Le président portugais Marcela Rebelo de Souza abondera dans le même sens, se félicitant du nombre deux fois plus important d’entreprises portugaises en Côte d’Ivoire depuis que le forum économique a été institué. « Nous voulons faire plus et encore plus en Côte d’Ivoire. (…) Je sors de ce forum avec une vision très positive pour l’avenir de nos rapports économiques et financiers », a-t-il déclaré. Pour lui d’ailleurs, la signature quelques heures plus tôt d’un accord sur la promotion et la protection réciproque des investissements est un exemple de coopération économique efficiente.

Jean Marie Acka a indiqué à ses hôtes que l’organisation qu’il dirige est « est le principal interlocuteur de l’Etat de Côte d’Ivoire, sur tous les sujets de grande importance pour le secteur privé. » Il rassurer que même si certaines réformes restent à faire, le gouvernement continue de mettre en place plusieurs dispositifs permettant d’arriver à un environnement des affaires amélioré et attractif. Aussi l’Etat poursuit-il les efforts pour doter le pays d’infrastructures nécessaires pour soutenir le processus d’émergence économique.

Ces réformes structurelles et stratégiques ont permis à l’économie ivoirienne, fait remarquer le vice-président Daniel Daniel Duncan, d’atteindre une croissance moyenne de 8% ces dernières années. Il s’est félicité de la reprise depuis le 17 juillet 2017, après 7 ans d’interruption, des vols reliant Lisbonne à Abidjan.

Edouard Amichia