L’Initiative du cajou compétitif (GIZ/ComCashew), organise àAbidjan, du 23 au 27 septembre 2019, en collaboration avec l’Alliance du cajou africain (ACA), et avec l’appui du Conseil du coton et de l’anacarde, la 3e session de la 7e édition du programme de Maitres formateurs pour la promotion de la chaine de valeur du cajou. Ces sont 86 experts de cajou venant de 9 pays africains qui prennent effectivement part àcette session qui porte entre autres sur le traitement de la noix de cajou et ses produits dérivés, la gestion de la qualité de l’anacarde, le marketing et l’analyse sectorielle.
Selon le directeur adjoint GIZ/ComCashew, Florian Wincler, la réglementation du secteur de l’anacarde dans les différents pays devrait contribuer àrendre le secteur plus rentable pour chaque acteur de la chaine de valeur les gouvernements des pays producteurs. Dans ce cadre, il pense que l’accent devrait être mis sur la transformation locale et la gestion de la qualité des productions. « il reste beaucoup àfaire en matière de traitement local et de sous-produits, soutient-il. Le traitement local est encore faible et reste un obstacle àsurmonter. L’organisation sectorielle reste un facteur clé pour le secteur du cajou africain. »
Tout naturellement, cette question de la transformation tient àcœur au Conseil du coton et de l’anacarde, dont le directeur était représenté par Dr Mariam Ouattara « Aujourd’hui, explique-t-elle, la transformation demeure l’un des défis majeurs que nous devons relever pour améliorer significativement la performance de la filière cajou dans la sous-région et en Afrique. » Elle a félicité les initiateurs du MTP qui ont, depuis le lancement du programme àce jour, mis àdisposition de 458 experts-formateurs provenant de 15 pays africains dont la Côte d’Ivoire.
« Un programme visionneur pour l’Afrique », dira également Jean Rostand Kanga, le représentant de l’ACA, d’autant plus utile qu’il accentue son action, en dépit de la morosité du marché mondial dont est tributaire l’économie de la noix de cajou en Afrique. « La campagne 2019 est restée morne et le marché a été caractérisé par une chute des prix au niveau mondial. En un an, les prix d’achat des noix brutes ont été divisés par 5 et la chute a fortement affecté l’industrie et notamment les producteurs », a interpelé Jean Rostand Kanga. Malgré ses performances actuelles, ajoutera Dr Ouattara, la filière reste confrontée àde nombreuses difficultés qui ont un impact sur sa compétitivité. Notamment la faiblesse de la productivité et le faible taux de transformation de la transformation.
Néanmoins le représentant de l’ACA reste convaincu que bien que le marché mondial soit volatile, bien que le niveau de la transformation reste bas, la filière cajou en train de construire son avenir en Afrique avec le MTP.
Emmanuel Akani
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Professeur titulaire et Directeur du Laboratoire d’ingénierie financière de l’Université Laval (LABIFUL) au Canada
Prof. Issouf SOUMARÉ est Professeur titulaire et Directeur du Laboratoire d’ingénierie financière de l’Université Laval (LABIFUL) au Canada. Il est également le Président-Fondateur de l’INSTITUT SOUMARÉ DE LA FINANCE et de l’UNIVERSITÉ SOUMARÃâ... Lire la suite Voir plus
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