Le coordonnateur adjoint du Projet de promotion de la compétitivité de la chaine de valeur de l’anacarde (P2CA) initié par le Conseil du coton et de l’anacarde, Karim Berté, a pris part, le vendredi 27 septembre dernier, àCocody Angré, àla clôture de la 7e édition du programme du programme de formation de maitres formateurs pour la promotion de la chaine de valeur du cajou, organisé par l’Initiative du cajou compétitif (GIZ/ComCashew). Dans son intervention, celui qui représentait le directeur général, lui-même coordonnateur du programme, est revenu sur les efforts que mène le Conseil du coton et de l’anacarde depuis 2014-2015 pour la structuration de la filière en Côte d’Ivoire. Son action a porté sur la régulation, l’identification des acteurs, l’appui aux producteurs, la prise de mesures incitatives pour les formateurs, et la transformation locale qui tient àcœur au gouvernement.
Améliorer l’exploitation des usines existantes
Il a indiqué que ces dernières années, un certain nombre de mesures ont ainsi été prises : la réservation des stocks, l’octroi de subventions, etc. Aussi a-t-il marqué la volonté du conseil de renforcer davantage cette année les mesures en faisant signer aux transformateurs de cajou des contrats de performance, qui vont leur faire bénéficier de mesures additionnelles aux mesures incitatives déjàexistantes. L’objectif, explique Karim Berté, c’est d’accélérer l’investissement. Ainsi, ces nouvelles mesures portent des exonérations de droits de douane, de TVA et l’aide àl’installation. « On va aussi renforcer les subventions pour améliorer l’exploitation des usines existantes », rassure le collaborateur du directeur général du conseil du coton et de l’anacarde.
Si jusque-làles subventions ne portaient que sur les amandes blanches, pour la nouvelle campagne, ceux qui vont signer ces contrats de performance pourront être autorisés par le conseil àproduire, vendre ou exporter des amandes non depelliculées qui seront subventionnées àun taux différencié.
Tout cela sera consigné dans une convention que les exportateurs, l’Etat de Côte d’Ivoire, àtravers le conseil du coton et de l’anacarde devront signer pour leur permettre de bénéficier de ces mesures additionnelles.
Structurer et donner des infrastructures adéquates
Au-delàde l’incitation du privé às’intéresser àla transformation de la noix de cajou, il relève que la Côte d’Ivoire a pris deux ou trois initiatives phares au nombre desquels le lancement depuis 2018 du projet de promotion de la compétitivité de la chaine de valeur de l’anacarde (P2CA). Ce projet a pour ambition de structurer, de donner des infrastructures adéquates àla filière anacarde pour faciliter et la production et les activités post-production, mais aussi et surtout pour faciliter l’installation des industriels sur les terrains aménagés et disponibles. Il va consister àinvestir dans les routes rurales, l’encadrement des producteurs, la réhabilitation des entrepôts, la construction de nouveaux entrepôts. Il va également soutenir le projet de système de récépissé d’entreposage que la Côte d’Ivoire a initié, afin d’aider cette structure àdevenir opérationnelle et pouvoir jouer pleinement son rôle dans les années àvenir.
Un centre de haut niveau fin prêt àYamoussoukro
Ensuite, Karim Berté a évoqué un projet initialement appelé de technologie qui est né de réflexions dans le cadre du MTP et de réunions avec ICA. Ce projet a donné lieu àla création du Centre de l’innovation et des technologies de l’anacarde, basé àYamoussoukro, qui sera une usine école. Un endroit où des industriels, des porteurs de projet, des travailleurs pourront se faire former et développer toute initiative pour soutenir l’industrie de l’anacarde. « Nous voulons que ce centre soit la vitrine de notre action de soutien àl’anacarde », a déclaré le coordonnateur adjoint. Il a laissé entendre que le centre est en phase d’essai, les équipements installés et le lancement officiel prévu d’ici la fin de cette campagne de commercialisation. Pour finir, il a proposé que le centre puisse abriter des sessions du MTP.
Emmanuel Akani
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Professeur titulaire et Directeur du Laboratoire d’ingénierie financière de l’Université Laval (LABIFUL) au Canada
Prof. Issouf SOUMARÉ est Professeur titulaire et Directeur du Laboratoire d’ingénierie financière de l’Université Laval (LABIFUL) au Canada. Il est également le Président-Fondateur de l’INSTITUT SOUMARÉ DE LA FINANCE et de l’UNIVERSITÉ SOUMARÃâ... Lire la suite Voir plus
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