Comme c’est le cas à chaque édition, la Journée nationale du cacao et du chocolat (JNCC 2019) qui a ouvert ses portes ce lundi 30 septembre à l’auditorium de la Caistab a été l’occasion de distinguer les acteurs, notamment les producteurs les plus méritants de la filière. Le prix du meilleur producteur national a été enlevé par Seh Achie Denis d’Adzopé, le deuxième prix à Ahoua Tano et le troisième à Koffi Louamé Georges Vincent. Par ailleurs, c’est Mme Traoré Sountcho de Duékoué qui a été déclarée meilleure productrice nationale. Au niveau des coopératives, le prix de la meilleure société coopérative nationale est revenu à SO CAAN-COOP CA d’Adzopé, secondée sur le podium par COOP-CA CADB de Blolequin. Le troisième prix est l’affaire d’Ecam Coop CA de Méagui. Au total une vingtaine de producteurs ont été récompensés, qui ont perçu des enveloppes allant de un à deux millions, des bennes et des tricycles. Aussi, pour les encourager, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani, a remis au directeur général du conseil café-cacao, Yves Brahima Koné, une enveloppe de 20 millions Fcfa du chef de l’Etat. Une action saluée à sa juste valeur par la représentante des lauréats qui, après avoir traduit la gratitude des producteurs, a demandé au ministre de faire en sorte que le prix d’achat bord champ qui sera annoncée ce 1er octobre 2019 dans le cadre justement de la JNCC soit à la hausse. Les producteurs réclament un prix de 1000/kg, qu’il pense juste pour récompenser leurs efforts, en dépit de la conjoncture défavorable au niveau du marché mondial du cacao. Le ministre Adjoumani a rassuré que le vœu le plus cher au chef de l’Etat, Alassane Ouattara, c’est de faire en sorte que les paysans reçoivent une plus juste rétribution de leur travail et qu’ils puissent vivre plus dignement. Il a rappelé pour ce faire les multiples actions et initiatives entreprises par l’Etat depuis 2012 qui ont permis à l’agriculture ivoirienne, non seulement d’afficher des performances records dans tous les domaines, mais également de procurer des revenus substantiels à tous les acteurs du secteur afin d’améliorer sur la durée, les conditions de vie des paysans en général, les acteurs de la filière cacao en particulier. Moussa Koné