A l’occasion du Salon de l’Agriculture et des Ressources animales (SARA) qui se tient àAbidjan, le directeur général du conseil coton anacarde, Adama Coulibaly, a déclaré lors d’un entretien, ce mardi 26 novembre, qu’un très grand bond a été réalisé dans les deux filières, en termes de développement. En 2011, la production cotonnière était de 120 000 tonnes. Elle est passée 468 000 tonnes en 2019. Pour ce qui concerne la noix de cajou, la production nationale est passée de 480 000 àplus de 700 000 tonnes sur la même période.
Le directeur général a expliqué que des mesures fortes ont été prises cette année, avec l’appui du gouvernement, pour faire respecter le prix bord champ de l’anacarde, soulignant que les prix ont une tendance àtomber. « Cette année, nous n’avons pas connu le même niveau de prix que les autres années. Lorsque les prix ont commencé àbaisser, nous avons fait une note au gouvernement avec des propositions. Nous avons réagi avec l’appui du gouvernement qui nous a suivis et les producteurs l’ont reconnu », fait-il remarquer. « Nous avons pris des mesures extrêmement fortes cette année pour pouvoir maintenir, avec l’appui du gouvernement, le prix bord champ », a-t-il insisté.
Le centre des technologies de l’anacarde ouvre àYakro
Adama Couibaly a annoncé l’ouverture dans les prochaines semaines, àYamoussoukro, d’un centre des technologies de l’anacarde qui participe de la création d’un environnement favorable au développement de la filière et àla transformation de la production. Cela passe par une production de qualité, des investisseurs qui ont les moyens, des équipements qui vont être fabriqués localement pour les rendre accessibles àun grand nombre d’opérateurs, la disponibilité d’un financement facile d’accès pour les acteurs, la formation des entrepreneurs et des employés des entreprises de transformation de l’anacarde. Tous ces facteurs réunis, les résultats seront visibles très bientôt.
Ce centre qui ouvrira àYamoussoukro, explique le DG, va donner les fondamentaux du métier de transformateur aux entrepreneurs et àleurs équipes, et ainsi leur assurer de la compétitivité.
Le défi de la transformation
A propos de la transformation, qui est le défi actuel de l’agriculture ivoirienne, comme indiqué par le chef de l’Etat lors de sa visite au SARA, Adama Coulibaly a reconnu que le taux de moins de10% de la production nationale de cajou transformée àce jour, c’est très faible. Même si cela place la Côte d’Ivoire au rang de 4e pays transformateur au plan mondial, après le Vietnam, l’Inde et le Brésil. « Moins de 10%, c’est très faible, ce n’est pas satisfaisant ; il nous faut arriver àdes proportions beaucoup plus élevées : 50 – 60 voire 80% », a-t-il déclaré. Il est inacceptable pour un pays comme la Côte d’Ivoire qui ambitionne d’être émergent, clame-t-il, d’exporter des produits bruts et ainsi contribuer àcréer de la richesse et des emplois chez les autres.
Emmanuel Akani
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Professeur titulaire et Directeur du Laboratoire d’ingénierie financière de l’Université Laval (LABIFUL) au Canada
Prof. Issouf SOUMARÉ est Professeur titulaire et Directeur du Laboratoire d’ingénierie financière de l’Université Laval (LABIFUL) au Canada. Il est également le Président-Fondateur de l’INSTITUT SOUMARÉ DE LA FINANCE et de l’UNIVERSITÉ SOUMARÃâ... Lire la suite Voir plus
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