Le ministre des Transports, Amadou Koné, a procédé le vendredi 13 au PK 23, sur l’autoroute du nord, au lancement des travaux de réalisation de la fourrière administrative dénommée CGI Park, dont les travaux d’un coût d’un peu plus de 3 milliards de Fcfa sont prévus pour durer 18 mois. Le projet est réalisé sous la forme d’un partenariat public-privé avec la société Quipux Afrique qui a acquis le site de 5 hectares en pleine propriété au coût d’1,750 milliard Fcfa. Le directeur général de Quipux Afrique, Ibrahima Koné, présentant le projet, a indiqué qu’il s’agit d’une plateforme de transit de véhicules auteurs de d’infractions et autres entraves àla fluidité routière. C’est un système intégré de solutions de gestion du stationnement, qui a pour objectifs d’améliorer le service public et l’environnement du travail des acteurs impliqués, depuis les forces de l’ordre qui s’investissent dans des opérations de contrôle et de répression jusqu’àl’administration qui est en charge de gérer tous ces aspects. Cette infrastructure devrait conduire àun changement de comportement progressif du comportement des usagers de la route àtravers un dispositif répressif efficace. Il aidera en effet àlutter contre l’incivisme sur la route et permettra àla commission nationale de sécurité routière (CNSR) d’être pleinement opérationnelle par l’utilisation de technologies de dernières générations. Pour plus d’efficacité, Ibrahima Koné a annoncé qu’il qu’aura àAbidjan, en plus du site du PK 22, un site àAbobo-Adjamé et un autre àGrand Bassam, de sorte àpasser de 5 àenviron 10 hectares la capacité de stationnement. Amadou Koné qui ne cache pas sa fierté souhaite même que le projet soit réalisé au plus vite, afin que d’ici la fin de l’année prochaine soit disponible cette infrastructure moderne qui va être la première fourrière administrative de toute la sous-région. « Il faut qu’il y ait une accélération de la réalisation du projet qui est intégré àla stratégie de sécurité routière 2021-2025. Elle va contribuer non seulement àcréer des emplois mais aussi àmoderniser davantage l’action menée en collaboration avec les forces de l’ordre, pour que nous perdions moins de vie dans la circulation routière dans notre pays », a insisté le ministre des Transports. Il s’agit d’un projet majeur de son département dont les responsables de la gendarmerie et de la police doivent être heureux, àson sens, de voir les travaux engagés. Car une des grosses difficultés rencontrées dans la gestion de la sécurité routière dans la ville d’Abidjan mais également dans la lutte contre l’incivisme sur les routes, c’est le manque d’une véritable fourrière. Dans cette infrastructure moderne qui va sortir de terre, Amadou Koné a demandé au directeur général de Quipux Afrique d’intégrer aussi des stations de contrôle technique. Ainsi, tous ceux qui seront pris et qui n’auraient pas le contrôle technique seront amenés àfaire sur le site leur contrôle technique avant de sortir. Il faudrait naturellement, en plus, un garage automobile pour que les travaux qui doivent être faits sur le véhicule le soient àl’intérieur de la fourrière. Par ailleurs, Amadou Koné a annoncé pour bientôt des réflexions en vue de réaliser, dans un certain nombre de grandes villes àl’intérieur du pays, des fourrières administratives, en relation avec les ministres-gouverneurs et les présidents des conseils régionaux. **********************************************************************************Emmanuel Akani