La 2e édition de l’African digital week, organisée par la CGECI via sa commission de l’économie numérique, en partenariat avec l’UNETEL, le GOTIC et le club DSI, se tient depuis hier, jeudi 16 septembre 2021, àl’Ile Boulay. A l’ouverture des travaux qui prennent fin ce vendredi 17 septembre, le président du GOTIC, Patrick Mbengue a indiqué qu’il s’agissait de promouvoir l’expertise et le savoir-faire local dans le but de générer la co-création et de la fertilisation croisée des écosystèmes locaux et étrangers.Après la première édition tenue en 2018, l’ADW 2021 offrira l’opportunité àdes experts nationaux et internationaux de plusieurs horizons de présenter des stratégies pouvant permettre aux pays africains de tirer le plus grand profit du numérique. « L’Afrique augmentée, c’est une vision prospective et pragmatique du rôle que nous voulons faire jouer aux technologies dans la transformation structurelle de nos économies, pour relever les défis des objectifs du développement durable dans les prochaines décennies », a expliqué Patrick Mbengue.Le ministre de l’Economie numérique, des Télécommunications et de l’Innovation, Roger Adom qui a effectué le déplacement, saisira cette tribune pour traduire son ambition de faire de la Côte d’Ivoire un eldorado du numérique. « Nous devons aller vers une Côte d’Ivoire complètement digitalisée et numérisée. Une Côte d’Ivoire qui saura réduire aussi bien la facture numérique que la facture territoriale. Où qu’on soit en Côte d’Ivoire, il faut qu’on puisse avoir accès àdes services digitaux. A Daloa, Gagnoa, Man, Bondoukou, Abengourou…, que nous puissions bénéficier des bienfaits de cette avancée technologique », a lancé le ministre, ajoutant que la Côte d’Ivoire doit devenir un pays d’innovation, un pays dont les populations bénéficient des bienfaits de la technologie.Pour y arriver, Roger Adom accorde une grande importance àtoutes les initiatives en matière de numérique et de digital, surtout quand il s’agit de la digitalisation d’entreprise. « Pour réussir, vos entreprises doivent se transformer. Les entreprises doivent passer avec succès leur transformation numérique en tenant compte de leurs besoins, des contraintes du marché et de l’innovation technologique », s’est-il adressé aux chefs d’entreprise. En clair, les entreprises doivent se tourner vers les technologies pour développer leurs activités.En termes de capital humain, le membre du gouvernement a indiqué que la Côte d’Ivoire compte aujourd’hui environ 1500 élèves dans l’univers du digital. « Ce n’est pas suffisant. Nous devons tripler voire quadrupler », a déclaré le ministre de l’Economie numérique qui penche des partenariats publics-privés dans le domaine de la formation afin de doter le pays d’un capital humain compétent et suffisant dans le domaine.Pour sa part, le vice-président de la CGECI, Jean-Louis Menuidier, qui représentait le président Jean-Marie Ackah, que le digital n’est plus un luxe pour les entreprises, organisations et administrations aujourd’hui confrontées àla pression de la globalisation et face àdes populations de plus en plus exigeantes car plus averties. « Il est urgent et impérieux que les secteurs public et privé s’investissent dans des actions permettant d’opérationnaliser la transformation digitale de nos organisations », a déclaré Jean-Louis Menuidier. « Le digital a un réel impact en termes de gain et de productivité. Il améliore la compétitivité des entreprises et nous oblige àrepenser nos business model model, nos attitudes et nos manières de penser, surtout avec l’avènement de la COVID-19 », admet le chef d’entreprise.///////////// Emmanuel Akani