« Politiques de transition énergétique dans un environnement en mutation : stimuler la croissance économique nationale et l’investissement ». C’est autour de ce panel, le mardi 09 novembre 2021, àDubaï, que Thomas Camara, ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie, a fait part de la vision de la Côte d’Ivoire en matière de transition énergétique. Il ressort de la prise de parole du ministre, que l’engagement du Gouvernement ivoirien pris lors de la COP21 est de porter à42%, la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique àl’horizon 2030. Déjàen 2022, il s’agira, de mettre en service les premières centrales solaires sur le réseau ivoirien. Et sur le plan de l’efficacité énergétique, il a été défini une politique nationale dans de nombreux secteurs. La Côte d’Ivoire a en outre décidé d’abandonner le charbon, de réduire au minimum vital l’utilisation de HVO dans la production d’électricité, et d’associer une turbine àvapeur àtoute paire de turbine àgaz. « Nous avons aussi un plan en cours pour baisser la consommation en gaz de nos turbines àgaz. Aujourd’hui, nous avons développé àAbidjan, notre capitale, le transport par bus roulant au gaz naturel », a relevé le ministre. Selon lui, le Gouvernement ivoirien travaille donc àdévelopper un mix énergétique équilibré, s’appuyant toujours sur le gaz et le pétrole mais avec une introduction de plus d’énergies provenant de sources renouvelables. Pour Thomas Camara, transformer l’avenir énergétique est l’équation que l’Afrique doit résoudre pour son développement socio-économique, et cela doit se faire àtravers un mix énergétique équilibré et soutenable prenant en compte le pétrole, le gaz naturel et les énergies renouvelables, avec un engagement ferme pour la protection de l’environnement. De façon plus globale, il a demandé aux Etats africains de définir eux-mêmes leur trajectoire pour une transition énergétique durable qui puisse résolument soutenir leur développement. Aussi a-t-il appelé àla mise en place des politiques de décarbonisation adaptées ànos réalités, aux enjeux socio-économiques et technologiques, avec l’objectif, d’atteindre un mix énergétique qui tire le meilleur parti des potentialités que la nature nous a offertes et qui prenne pleinement en compte la protection de l’environnement et la préservation des intérêts des générations futures. Thomas Camara a donc appelé « Tout simplement àune transition énergétique juste et équitable pour tous les pays contributeurs àla pollution mondiale ». SOURCE MMPE