La visite du secteur privé algérien en Côte d’Ivoire, dans le cadre de sa coopération avec le secteur privé ivoirien, àtravers la CGECI, a été marquée, le mardi 25 octobre 2022, par des échanges avec trois membres du gouvernement. La délégation de la Confédération algérienne du patronat citoyen (CAPC) conduite par son président, Samir Mohamed Agli, a échangé successivement avec le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani, le ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des PME, Souleymane Diarrassouba et le ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie, Mamadou Sagafowa Coulibaly.
Jean-Marie Ackah qui avait àses côtés le vice-président de la CGECI, Ahmed Cissé au cabinet du ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie, au 15e étage l’immeuble SCIAM, a indiqué qu’il y avait « un important travail àfaire au niveau des secteurs privés respectifs pour développer davantage les relations commerciales et économiques entre les deux pays. » C’est dans ce cadre que s’inscrivait la visite des chefs d’entreprise de l’Algérie, pays qui voulaient s’imprégner des opportunités d’affaires en Côte d’Ivoire. L’un des membres de la délégation qui vient de créer en Algérie une importante usine de fabrication de panneaux solaires très intéressé par le marché ivoirien, qui lui ouvrirait les portes du vaste marché de la CEDEAO estimé àplus de 300 millions d’habitants. Cet opérateur envisage même, dans le cadre de partenariat public-privé ou avec des privés ivoiriens, d’installer en Côte d’Ivoire une unité de production. Pour d’autres membres de la délégation, ce sont les découvertes dans les secteurs pétrolier et gazier qui les attirent.
Le principe souverain d’une coopération équilibrée
Très attendu donc, le ministre Coulibaly Sangafowa a indiqué que c’est l’axe de la coopération sud-sud en laquelle il a toujours cru que le continent africain doit explorer pour accélérer son développement. « L’Algérie est bien connue pour ses gisements de gaz et de pétrole. De ce point de vue, nous aurons besoin d’avoir des relations avec l’Algérie, pas seulement entre privé et privé mais également d’institution àinstitution », a déclaré le ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie. Il a ajouté que tout le bassin ouest de la Côte d’Ivoire reste inexploré et les sociétés algériennes qui ont l’expérience dans le domaine peuvent prendre part àl’exploration qui devrait aboutir àla découverte de gisements pétroliers et gaziers. Au niveau minier également, le potentiel est énorme et déjàen exploitation, pour certains minerais, par des sociétés étrangères. Du manganèse, de la bauxite, du phosphate, du nickel, etc.
Au niveau de l’électricité, la Côte d’Ivoire négocie d’ici 2030 une transition énergétique qui la ferait passer de 30% à45% d’énergie renouvelable dans son mix énergétique. Sangafowa Coulibaly est formel : pour y arriver, le solaire va jouer un rôle important. C’est pourquoi il a donné des instructions pour qu’on lui fasse un point sur les projets initiés par l’Etat ivoirien dans le solaire.
« Tous les pays qui ont une grande expérience comme l’Algérie peuvent être utiles. D’ici 2025 le projet puisse aboutir. Ce partenariat que vous êtes en train de renforcer nous sera utile. Nos potentiels sont complémentaires en termes de ressources et l’expertise que nous ne trouvons pas ici, nous pouvons la trouver en Algérie. En tant que ministre, promet-il, tout ce que je peux faire pour appuyer les initiatives dans le cadre de ce partenariat, je le ferai. »
Mamadou Sangafowa Coulibaly a souligné qu’un travail est en cours pour la stratégie d’ensemble du secteur de l’énergie. Cela va aboutir àl’élaboration d’une meilleure synergie entre les trois sous-secteurs, consignée dans un document de principe chiffré, qui permettra, au-delàdu PND 2021-2025, d’identifier les dossiers devant être financés par l’Etat ou par le secteur privé. « Une chose est claire, la coopération doit être différente de la coopération que nous avons dans le sens Nord-Sud. C’est une coopération gagnant-gagnant qu’il faut, où il doit y avoir un transfert net de la compétence, où il doit y avoir de la valeur ajoutée créée qui bénéficie àtoutes les parties. C’est une coopération que nous souhaitons la plus équilibrée possible », a interpellé le ministre ivoirien. Il parlait en présence de l’ambassadeur de la Côte d’Ivoire en Algérie, Pr Voho Sahi et de l’ambassadeur de l’Algérie en Côte d’Ivoire, qui ont pris part également àla séance de travail.
Emmanuel Akani
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Professeur titulaire et Directeur du Laboratoire d’ingénierie financière de l’Université Laval (LABIFUL) au Canada
Prof. Issouf SOUMARÉ est Professeur titulaire et Directeur du Laboratoire d’ingénierie financière de l’Université Laval (LABIFUL) au Canada. Il est également le Président-Fondateur de l’INSTITUT SOUMARÉ DE LA FINANCE et de l’UNIVERSITÉ SOUMARÃâ... Lire la suite Voir plus
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