Les travaux de construction de l’échangeur de l’amitié ivoiro-japonaise, au niveau du carrefour Solibra sur le boulevard Giscard d’Estaing (VGE), ont effectivement démarré. Ce qui complique la circulation à cet endroit. Le plan de circulation mis en place,  avec des voies de déviation devant permettre la poursuite de travaux tout en facilitant la circulation des usagers, suscite des grincements de dents. L’ampleur des désagréments, notamment pour les usagers de installés dans la zone du chantier, est telle que le ministre des Infrastructures économiques, Amédé Kouakou, s’est rendu sur place avec ses équipes, ce mercredi 13 décembre 2017, pour s’imprégner de la situation et voir ce qu’il est possible de faire pour améliorer la situation. « Nous avons vu qu’il y a des endroits où il faut apporter quelques corrections. Nous avons donné des instructions en la matière », a rassuré le ministre des Infrastructures, qui demande aux Ivoiriens de faire des sacrifices car la construction d’un tel ouvrage – qui vient faciliter la circulation dans la ville d’Abidjan – ne peut se faire sans créer des désagréments.

Alors que le VGE est normalement fait de deux fois trois voies, explique Amedé Kouakou, le plan mis en place ramène à deux voies de chaque côté. Il a toutefois promis que progressivement les conditions de circulation connaitront une amélioration, à mesure que les travaux avanceront.

D’une valeur de 28 milliards Fcfa, cet ouvrage est financé à hauteur de 25,2 milliards Fcfa par le Japon à travers l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA), conformément à un accord de don signé en  2015. Les travaux dureront jusqu’en octobre 2019, la fondation du chantier devant être achevée au plus tard en septembre 2018. La construction de l’échangeur de Solibra s’inscrit dans le cadre d’un programme visant à doter la ville d’Abidjan d’infrastructures de qualité susceptibles d’améliorer sensiblement la fluidité de la circulation des personnes et des biens. Situé à la jonction des boulevards VGE et De Gaulle, il permettra une meilleure connectivité des pôles économiques et d’une amélioration de la compétitivité des acteurs économiques.

Emmanuel Akani