Le Centre ivoirien antipollution (CIAPOL) a organisé ce jeudi 16 septembre 2021, àDaloa, un atelier sur l’environnement industriel. Il s’agissait, àcette rencontre qui s’est tenue àl’Hôtel La Grâce de permettre aux opérateurs économiques, principalement ceux des secteurs mines et énergie, textile et bois, chimie, plastique et agro-industrie, de mieux connaitre les missions du CIAPOL et d’être instruits sur les risques des activités industrielles et l’application de la législation environnementale.Dans son adresse, le directeur général du CIAPOL, colonel Dibi Niagne Martin, a invité les entreprises àcollaborer pour relever le défi du développement, mais surtout celui d’un environnement sain pour les générations futures. Il a indiqué que la préservation de l’environnement, sujette àla dégradation par l’activité humaine, notamment l’activité industrielle, est au cœur de tous les débats et constitue un enjeu majeur. « C’est pourquoi le CIAPOL a décidé d’organiser de ce type de rencontres pour échanger sur les questions de pollution et de nuisance qui affectent notre environnement et pour lesquels, si nous n’y prenons garde, il sera trop tard », a interpellé le colonel.Ce type de rencontre sur l’environnement industriel vise, àl’entendre, àimpliquer davantage les opérateurs économiques dans la sauvegarde d’un environnement viable. Il attend de ces acteurs du secteur privé, une fois instruits sur la question, qu’ils prennent des « mesures sécuritaires pour une protection efficace de leurs outils de production. » Il s’agira pour eux de garantir la sécurisation de « notre » environnement immédiat.Par ailleurs, la rencontre qui s’est tenue dans une approche concertée, marquée par le partage d’expériences entre les participants, a été l’occasion pour le CIAPOL de recueillir les préoccupations et difficultés auxquels font face les opérateurs économiques dans l’application des textes réglementaires.Pour sa part, le préfet de région, préfet de Daloa a émis le vœu de voir émerger une nouvelle génération d’industrie, qui développe les aptitudes et les compétences favorables àla préservation de l’environnement. Il s’est félicité de la tenue de cette rencontre qui vient sensibiliser aux méthodes et approches scientifiques, techniques et pratiques adaptées pour que l’industrie, créatrice d’emplois et qui contribue àla croissance de l’économie nationale, ne soit pas toujours àl’origine de la dégradation de l’environnement. Non seulement par ses rejets d’eaux usées dans la nature, ses épaisses fumées colorées dans l’air, mais aussi par les bruits assourdissants des machines et les odeurs nauséabondes difficilement supportables. Le préfet a souligné la nécessité d’explorer les méthodes et pratiques de prévention et de lutte contre les pollutions en milieu rural.////////////////////////////////Edouard Amichia, source SERCOM