Une délégation de la Confédération algérienne du patronat citoyen (CAPC) conduite par son président Agli Mohamed Sami, entreprend une visite de travail en Côte d’Ivoire, encadrée par la Confédération générales des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI). Présente pour prendre part à la Rencontre des entrepreneurs francophones (REF), jumelée cette année avec la CGECI Academy qui s’ouvre ce jeudi, la délégation multiplie les rencontres afin de s’imprégner des potentialités de l’économie ivoirienne et des facilités qu’offre le cadre réglementaire ivoirien. Les membres de la délégation ont pu suivre, le lundi  24 octobre 2022, à la Maison de l’entreprise, au Plateau, une rencontre avec le Centre de promotion des investissements et Côte d’Ivoire (CEPICI), qui a consisté en la présentation des secteurs prioritaires d’investissement.

Le président de la CGECI, Jean-Marie Ackah, a indiqué que cette rencontre s’inscrivait dans un processus engagé au niveau des deux organisations patronales en vue de renforcer les relations d’affaires entre les deux pays. Elle est consécutive à une mission de découverte conduite en Algérie par le leader du Patronat ivoirien et un petit nombre d’administrateurs de la CGECI. « Ce voyage nous a permis de mieux connaitre le potentiel économique de l’Algérie et de mieux s’imprégner du niveau des entreprises sur place. Nous pensons qu’il y a un intérêt réciproque pour les deux parties de consolider leurs relations d’affaires et d’amener des entrepreneurs algériens à venir sur le marché ivoirien, à créer des coentreprises avec des investisseurs ivoiriens. Et, réciproquement, la même chose pour les Ivoiriens en Algérie », a soutenu JMA, qui a souligné qu’il y a des relations d’affaires anciennes entre la Côte d’Ivoire et l’Algérien, qui est depuis des décennies le premier client du café ivoirien.

A leur tour, les chefs d’entreprises algériens ont effectué le déplacement pour découvrir le potentiel ivoirien, apprécier les besoins et attentes de la communauté économique ivoirienne, afin d’aboutir à une coopération gagnant-gagnant, reposant sur la complémentarité des deux économies. Cela devrait commencer par exemple par la commercialisation des produits qui sont importés d’ailleurs sur le marché algérien, alors qu’ils sont disponibles en Côte d’Ivoire. « Nous devons avoir ce travail de compréhension, de mise en relation et de complémentarité des économies. L’Algérie est très forte sur le segment industriel, dans la production de plusieurs produits qui peuvent trouver leur place sur le marché ivoirien. La prochaine étape, c’est de pouvoir construire des entreprises ici ou ailleurs, par des entrepreneurs ivoiriens et algériens, pour des investissements qui contribueront à la création de richesse et d’emplois. C’est le plus important et la manière la plus pérenne de préserver les relations économiques entre les deux pays », a déclaré Agli Mohamed Sami, qui a pu se rendre compte du potentiel d’investissements énorme que présente la Côte d’Ivoire.

« L’opportunité est là et il est de notre responsabilité d’aller vite. Nos deux organisations sont ensemble pour créer le bon canal, déterminer le bon partenariat. Des entreprises, en Algérie, ont atteint la taille critique et vont à la conquête de marchés extérieurs et il y a entre les deux pays, un gros potentiel sur lequel nous devons nous appuyer », a ajouté le leader du Patronat algérien.

Emmanuel Akani