La rentrée solennelle 2024 de la direction du contrôle financier (DCF) a pris fin ce jeudi 14 mars, à l’Espace Latrille Events, aux II Plateaux, après trois jours de travaux. Ces assises avaient pour thème : « Modernisation, digitalisation et mise en place de la démarche qualité à la Direction du Contrôle Financier. » Le ministre des Finances et du Budget, Adama Coulibaly, a souligné la pertinence de ce thème, en lien avec les missions tant classiques que nouvelles de la DCF, « qui nécessitent une grande capacité d’innovation, une forte digitalisation et des processus et procédures inattaquables. »

Il a salué les efforts quotidiens abattus par les contrôleurs financiers, avec à leur tête le directeur N’da Kacou Joseph Ange, en vue de garantir à l’Etat le paiement de la bonne dépense, quel que soit le lieu de réalisation. Le ministre a également salué les efforts de digitalisation et s’est félicité de l’engagement de la DCF dans une démarche qualité, en vue d’une certification à la norme iso 9001 version 2015.

Pour l’année 2024, Adama Coulibaly a traduit ses attentes aux contrôleurs financiers qu’il a encouragés à rechercher l’amélioration, le perfectionnement de tous ses dispositifs et à inscrire comme crédo la recherche permanente de qualité et de performance. Il encourage la DCF à poursuivre sa marche vers la certification qui « donnera l’assurance à ses usagers qu’elle est une administration qui met en œuvre des pratiques exemplaires, conformes aux exigences de qualité et reconnues à l’échelle internationale.

 Il souhaite en outre qu’elle soit une administration dynamique, résolument tournée vers l’identification des risques et leur maîtrise, vers la recherche de performance dans son action, mais aussi et surtout dans celle des structures contrôlées. « J’attends de vous d’être les gardiens des livrables de l’Etat. J’attends de vous la montée en puissance progressive dans la mise en œuvre de manière efficace, des missions induites par la réforme budgétaire », a lancé Adama Coulibaly aux contrôleurs financiers, après avoir rappelé les dimensions d’évaluation du contrôle interne, du contrôle de gestion qui leur incombent.

Avant, le DCF N’Da Kacou Joseph Ange a présenté les missions de sa structure dont, entre autres, l’appui conseil aux ordonnateurs, aux gestionnaires de crédits dans toute les sphères de la gestion budgétaire, le contrôle a posteriori de tous les actes de dépense des administrations contrôlés, l’évaluation de la performance, le contrôle de la disponibilité des matières, le contrôle a posteriori, après trois ans, de la qualité des ouvrages… « Nous sommes en train de construire un dispositif de contrôle des entreprises, qui prendra en compte leurs réalisations et ce qu’elles deviennent dans le temps », a expliqué le DCF qui a expliqué que la digitalisation est au centre de son action.

 « La DCF, c’est la lutte permanente contre les déperditions de ressources qui sont multiformes et notre objectif, c’est de traquer toutes les poches de déperdition de ressources dans la gestion budgétaire de l’Etat », a affirmé Nda Kacou Joseph Ange.

Une des plus anciennes institutions de l’administration financière ivoirienne, la DCF a aujourd’hui 117 ans d’existence et compte 1020 agents répartis dans 99 services de contrôle financier à travers le pays, dont 62 contrôleurs financiers, 3 sous directeurs, 160 chefs de service, divers corps de métier.

Emmanuel Akani