La Fédération nationale des clubs motos et assimilés de Côte d’Ivoire (FNC-Moto CI) a été porté sur les fonts baptismaux ce samedi 20 juillet 2024, à l’hôtel Palm Club, à l’issue de l’assemblée générale constitutive qui a consacré l’élection d’Anayé Patrick dit Pat Cooler, président de Doyas Bikers et directeur général de Black African Riders (BAR) à sa tête. Il a été élu pour un mandat de 5 ans renouvelable, à l’unanimité des présidents, vice-présidents et secrétaires généraux de sept clubs de motos gros cylindre (AMPMCI, Doyas Bikers, Frères Bikers, MACI, MGM, Adventure Riders club et BIFACI), qui ont pris part aux travaux organisés sous la supervision des commissaires de justice Adou Léon et Konan Hervé.

Cette initiative vient transformer le milieu de la moto en Côte d’Ivoire, en offrant une structure plus organisée qui portera le plaidoyer pour des conditions meilleures pour tous les utilisateurs de deux et trois roues. Le président élu, Patrick Anayé a de grandes ambitions pour la FNC-Moto CI. Passionné de moto depuis plus de vingt ans, il compte organiser les utilisateurs de motos en clubs et associations selon leurs usages spécifiques, comme les livreurs, les tricycles de transport de marchandises, et les motos-taxis.

« Nous allons commencer par un recensement pour mieux structurer ce secteur », a affirmé Pat Cooler. Il a également l’intention de collaborer avec le ministère des Transports et celui de la Sécurité, auxquels il soumettra des projets importants pour préserver les vies et l’ordre sur les routes. « Nous allons aider le gouvernement régulariser et mettre de l’ordre dans le milieu de la moto en Côte d’Ivoire », a déclaré Patrick Anayé, qui précise que la FNC- Moto n’est pas un syndicat.

La fédération se donne pour mission d’organiser le milieu de la moto en Côte d’Ivoire et de porter les intérêts des motards devant les décideurs, notamment en ce qui concerne l’assurance et la formation dans les auto-écoles. En Côte d’Ivoire, souligne Amozi Landry Ouégnin, à l’initiative de la création de la fédération, aucun motard n’est assuré, les sinistres ne sont pas couverts et les motos ne sont que partiellement assurées. Or dans d’autres pays, les assurances prennent en compte le motard, la moto, le sinistre. La fédération fera de cette question une priorité et œuvrera à la réduction des accidents de la route, contribuant ainsi à promouvoir une meilleure image des motards.  

Edouard Amichia