Le conseil des gouverneurs de la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBF) a tenu, le 11 octobre 2024, sa 33e session au Sofitel Abidjan Hotel Ivoire, suivant le 10e sommet des think tanks d’Afrique, axé sur le financement durable de la lutte contre le changement climatique. Cette session annuelle, menée par le ministre ivoirien des Finances, Adama Coulibaly, a discuté des performances de l’institution et des orientations pour améliorer son efficacité. Les trazvaux ont été marqués par le lancement de l’académie UBORA, présenté par le ministre comme étant « un accélérateur institutionnel pour amplifier le renforcement de nos institutions, pour rénover et rendre plus efficace le développement des compétences individuelles et permettre une gestion des connaissances. »

Selon le secrétaire exécutif de l’ACBF, Mamadou Biteye, cet outil redéfinira le renforcement des capacités sur le continent. Son lancement marque une étape significative dans de la mise en œuvre du plan stratégique 2023-2025 de la fondation. « Avec l’académie UBORA, l’ACBF pourra élargir son offre de service à un plus grand nombre de personnes et de secteurs, à savoir les secteurs public-privé et la société civile », a déclaré Mamadou Biteye.

L’académie offre une plateforme pour des expériences d’apprentissage de pointe. Il dispensera le programme phare de l’ACBF, axé sur le leadership et la gouvernance à des hauts fonctionnaires des institutions de gestion des finances publiques en Afrique.  « Cela permettra de développer des compétences interpersonnelles nécessaires pour engager des réformes audacieuses et efficaces du système de gestion des finances publiques au service du citoyen », a ajouté le secrétaire exécutif.  

L’académie couvrira tous les piliers stratégiques de la fondation, à savoir l’agrobusiness et la souveraineté alimentaire, le changement climatique et l’énergie à usage productif, le commerce en tant que moteur du développement économique et la gouvernance économique et sociale. Les défis transversaux, notamment l’autonomisation des jeunes, l’équité des genres, la digitalisation et la gestion des données seront également adressés.

« L’académie fera du développement des compétences sur mesure pour répondre aux défis complexes rencontrés au quotidien par les professionnels de nos communautés, de nos nations et de nos organsinions régionales », a souligné Mamadou Biteye.

Pour le ministre Adama Coulibaly, il est important que la fondation continue sur cette lancée en amplifiant son appui à l’émergence des compétences indispensables et des institutions fortes, qui aideront l’Afrique non seulement à affronter les défis actuels mais aussi à mettre à profit les opportunités offertes pour prendre tout son poids dans l’économie mondiale.  Il a salué les efforts encourageants accomplis par l’ACBF dont la trajectoire au cours des deux dernières années est ascendante et qui s’est définie un nouveau business model axé sur l’offre professionnelle de renforcement des capacités de qualité.

Le ministre a noté que la Côte d’Ivoire, comme d’autres pays du continent, a bénéficié des interventions de l’ACBF et salué les efforts qu’elle déploie dans la droite ligne de ses missions. Ces efforts ont été reconnus par les représentants de la Banque mondiale, de la BAD, du PNUD, etc. qui ont unanimement souligné l’importance de l’ACBF dans le développement du continent africain.

Emmanuel Akani