Une session de présentation au Secteur Privé des opportunités d’affaires financées par la Banque Mondiale en Côte d’Ivoire, s’est tenue ce mardi 21 mai 2024, à la maison de l’entreprise, au Plateau. Organisée par la CGECI et les services de la Banque mondiale, cette session visait à mieux informer sur les projets inscrits au portefeuille de la Banque et à mieux les préparer pour prendre part à leur réalisation. Elle s’est déroulée sous le format d’un focus PND, permettant aux membres du Gouvernement d’expliquer aux entreprises les projets matures de leurs Départements pris en compte dans l’exécution du Plan National de Développement 2021-2025.

« Cette rencontre est une importante activité dans le processus de soutien aux entreprises », a déclaré à l’ouverture des travaux, le directeur exécutif de la CGECI, Stéphane Anghui, représentant le président Ahmed Cissé. Il a souligné que le « le montant cumulé des projets Banque Mondiale pour la Côte d’Ivoire, en cours, s’élève à +5 milliards de dollars, soit un peu plus de 3.200 milliards FCFA répartis entre 28 projets actifs à ce jour dans les secteurs éducation, santé, infrastructures, etc. »

La session animée par des experts de la Banque mondiale en passation de marchés et des experts des structures nationales intervenant dans le processus de passation des marchés financés par la Banque Mondiale a servi de cadre pour présenter aux entreprises le portefeuille de la Banque mondiale. Elle a permis d’expliquer comment les entreprises peuvent postuler pour saisir ces opportunités d’affaires, notamment dans les secteurs prioritaires de la Santé, l’Agriculture, des Infrastructures et l’Education. L’objectif final était de montrer comment les entreprises ivoiriennes peuvent renforcer leurs capacités pour présenter de meilleurs dossiers.

« Nous voulons lever les barrières à l’information qui peuvent dissuader le secteur privé de s’intéresser au portefeuille projet de la Banque mondiale. Trop souvent, le manque d’informations sur les opportunités disponibles et de compréhension des règles et procédures empêche les entreprises de répondre aux appels d’offres », a déploré Waly Wane, le représentant de la directrice des opérations de la banque mondiale.

La rencontre a permis aux équipes de la Banque mondiale en charge de la passation des marchés d’interagir directement avec les représentants des entreprises, c’est-à-dire les écouter, de recueillir leurs besoins et de leur apporter des réponses.

La Banque mondiale espère ainsi encourager la participation des entreprises locales aux appels d’offres et améliorer l’accès aux marchés financés par elle. Elle veut toucher le plus grand nombre d’entreprises, dans toutes les zones administratives du pays, qui pourront satisfaire aux conditions pour exécuter les marchés financés par ses différents guichets, en Côte d’Ivoire ou ailleurs dans le monde.

Emmanuel Akani