Lors de la cérémonie d’ouverture de la 9e édition des Journées Nationales du Cacao et du Chocolat (JNCC), les meilleurs producteurs et sociétés coopératives de cacao ont été récompensés.

Le premier prix du meilleur producteur national a été décerné à Koné Gueguima, qui a reçu un camion de 4 tonnes et une enveloppe de 3 millions FCFA. Atsé N’cho Sylvestre, le deuxième meilleur producteur national, a également obtenu un camion de 4 tonnes. Le troisième prix a été remporté par Bonkougou Koulaga, qui a reçu un tricycle.

Dans la catégorie des sociétés coopératives, le premier prix a été remporté par Kapatchiva de Yamoussoukro, représentée par Silué Zana Alphonse, qui a reçu un camion de 4 tonnes de marque ISUZU et une enveloppe de 5 millions FCFA. La deuxième meilleure société coopérative nationale, ECAGNY COP SA, représentée par Bologo Harouna et comptant 1324 membres, a reçu 3 millions FCFA et un camion de 4 tonnes de la même marque. La troisième société coopérative, SOCABA COP SA de Gagnoa, représentée par Sylla Aboubacar et comptant 2700 membres, a reçu un tricycle et une enveloppe de 2 millions FCFA.  Le prix spécial de la meilleure productrice nationale de cacao a été attribué à Mme Kouakou Amenan Albertine, qui a reçu un camion de 4 tonnes Isuzu, entre autres récompenses.

Enfin, le prix du concours international de cacao d’excellence 2023 a été attribué à Mme Kacou N’dri, productrice de cacao dans la sous-préfecture de Taabo. Elle s’est classée dans le top 50 sur plus de 3000 participants lors du concours international de cacao d’excellence au Salon International de l’Agriculture de Paris. Ce prix récompense les producteurs de cacao pour la diversité des saveurs et la qualité de leur travail. 

Le ministre d’Etat a appelé les partenaires industriels de la chaine de valeur du cacao au respect des engagements pris pour valoriser le métier de producteur de cacao et maintenir son attrait pour les générations futures. Il a interpellé également les producteurs sur le maintien de l’environnement de production du cacao à travers la sauvegarde du capital forestier pour garantir un avenir durable à la production de cacao. Il est convaincu que la mise en œuvre du système national de traçabilité du cacao, pilotée par le Conseil du Café-Cacao, permettra de garantir l’accès du cacao ivoirien aux marchés traditionnels des consommateurs, à l’instar de ceux de l’Union Européenne qui vient d’adopter des dispositions contraignantes à l’entrée sur son marché.

Emmanuel Akani